L’importance de l’intercoopération
13 oct. 2016
Lors de la deuxième journée du Sommet international des coopératives, j’ai eu la chance d’entendre des idées novatrices et d’ambitieux projets émaner des réflexions et des échanges des participants, et ce fut pour moi très inspirant.
Lors des conférences, des tables rondes et des rencontres sectorielles qui se sont déroulées tout au long de la journée, j’ai constaté qu’un enjeu revenait très souvent dans les échanges et les discussions, un enjeu d’une grande importance: la coopération entre nos coopératives.
Si la plus grande force d’une coopérative est de coopérer, je dirais que celle d’un mouvement coopératif comme le nôtre est d’intercoopérer. Mais il semble que le défi soit plus grand qu’il ne le paraît. En effet, les conférenciers comme les participants, de même que les données statistiques que nous possédons sur le sujet, démontrent que nous ne coopérons pas à la hauteur de nos capacités.
Nous pouvons faire plus Robert Reich, l’un de nos conférenciers invités, parle d’ailleurs de la nécessité pour nos coopératives de travailler ensemble pour faire entendre davantage leurs voix auprès des instances politiques.
Mais pour cela, nous devons d’abord intercoopérer davantage, et ce, non seulement au niveau local, régional ou national, mais également au-delà des frontières, quel que soit notre secteur d’activité économique ou la taille de nos coopératives.
À l’image de l’érablière J’aimerais partager avec vous une image qui m’est venue, celle de l’érablière, qui représente bien d’ailleurs notre pays. Le mouvement coopératif est en quelque sorte une érablière. Chacune des coopératives qui le composent est un arbre, un érable, dont les racines sont bien ancrées au sol, dans leur milieu.
Le mouvement coopératif est comme une érablière mais dont la production n’est pas encore suffisamment connue. Nous devons, comme l’érablière, relier nos coopératives entres elles afin d’accroître notre pouvoir d’influence.
Les experts présents au Sommet sont unanimes : nous sommes au point de bascule.
Il est temps pour nous de saisir l’occasion d’intercoopérer pour promouvoir le modèle d’affaires coopératif et propulser notre mouvement à l’échelle mondiale.